mercredi 1 septembre 2010

Rengaine.

Se lever,
se diriger péniblement vers la cafetière.
Allumer la cafetière, et, pendant que celle-ci daigne vous rendre le plus beau des services,
partir, filer, courir à la salle de bain observer les dégâts de la nuit sur votre visage déjà abîmé.

Une fois les Rides auscultées avec le petit miroir de poche, et avoir, par la proximité de la glace, respiré votre délicieuse haleine matinale qui vous donne encore un peu plus la nausée,
retourner vers la cuisine.
Ouvrir le Frigo et en extraire un yaourt Franprix saveur Citron, acheté la veille à 1 euro 28 les quatre.
Se diriger ensuite vers le tiroir, en extraire une cuillère, prendre une tasse sale dans l'évier (le plus souvent la rincer simplement sous un léger jet d'eau froide), y verser un peu de café.
Retourner comme tous les autres jours de la semaine sur le siège molletonné bleu devant votre écran d'ordinateur et attendre, attendre en vain, que quelque chose se passe, sans savoir quoi exactement.

Puis, dans cette léthargie que vous vous êtes construite, émergent parfois des bribes de conscience du genre:

-" Tiens, c'est étrange, j'ai l'impression que ma journée d'hier était exactement la même, je dois surement me tromper".
-"Mais pourquoi personne ne m'appelle?"

-"Mais pourquoi rien ne se passe?"


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